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Le message nerveux 

 

Avant tout processus de cicatrisation chez l’Homme, il existe un message nerveux.

A la suite d’une blessure grave ou d’une amputation, les récepteurs sensoriels vont recevoir des informations qu’ils vont envoyer au cerveau, qui va les analyser et déclencher une réaction.

L’envoi du message au cerveau se fait grâce au système nerveux.

 

Le système nerveux humain est responsable de l'envoi, de la réception et du traitement des influx nerveux. Il est composé de neurones en interactions les uns avec les autres.

 

Le neurone

 

Il a la capacité de véhiculer un message électrochimique. Le neurone est une cellule nerveuse constituée d'un corps cellulaire d'où partent des prolongements, les dendrites, et un axone.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La communication est assurée entre les neurones par des jonctions particulières, les synapses.

La synapse est la zone de jonction entre deux neurones : c'est le lieu de passage du message nerveux cheminant d'une cellule à l'autre.

Le message nerveux se propage le long de l'axone sous la forme d'un courant électrique appelé influx nerveux.

 

 La conduction nerveuse

 

Le message nerveux se propage au sein du neurone grâce à la conduction nerveuse.

Cette conduction est de nature particulière : on dit qu'elle est électrochimique. C'est donc de l'électricité faite avec des molécules chimiques.

 

En effet, l'électricité dans notre cerveau est produite par le mouvement de molécules chargées électriquement à travers la membrane de neurones.

 

La membrane des neurones, comme celle de toutes les cellules, possède de petits trous appelés canaux. C'est par ces canaux que les molécules chargées traversent la membrane.

 

On distingue 3 étapes dans la conduction nerveuse :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'influx nerveux est constitué d'impulsions électriques, ou potentiels d'action, dont la fréquence de répétition est limitée à 100 par seconde. La succession de ces impulsions électriques, d'amplitude toujours égale à 100 mV, code l'information nerveuse selon un principe de modulation en fréquence (et non pas d'amplitude). Les signaux sont groupés en " train de potentiels ". Le message ainsi codé est acheminé vers les structures cérébrales spécialisées dans le décodage et l'interprétation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1­ Dépolarisation (l’intérieur de la cellule devient positif)

2­ Repolarisation (l’intérieur de la cellule redevient peu à peu négatif)

3­ Hyperpolarisation

4­ Retour au potentiel de repos

 

 

La transmission synaptique :

 

Cette conduction nerveuse (qui permet à l'influx de se propager le long de nos neurones) ne servirait à rien si elle n'était couplée à un autre mécanisme. Il s'agit de la transmission synaptique qui permet de faire passer l'influx d'un neurone à l'autre.

En effet, comme les neurones ne se touchent pas au niveau de leurs synapses, ils ont besoin de messagers chimiques qui diffusent jusqu'au neurone suivant pour recréer l'influx nerveux.

 

Le mécanisme de la transmission synaptique peut être divisé en 4 grandes étapes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est grâce à la conduction nerveuse et à la transmission synaptique, que les messages nerveux se propagent jusqu’au cerveau. Là, ils déclenchent si besoin les réactions pour fermer la blessure et lancer le processus de cicatrisation.

1- A l’état de repos, les canaux de la membrane du neurone créent une répartition inégale des charges : davantage de charges négatives à l’intérieur et plus de charges positives à l’extérieur.

2- L’influx nerveux, en ouvrant et fermant certains canaux, va inverser le potentiel électrique de part et d’autre de la membrane : durant un bref instant, l’intérieur devient plus positif que l’extérieur.

3- Le potentiel de repos est rapidement rétabli par le travail des autres canaux. Mais déjà, dans la région voisine, le phénomène se répète, propageant ainsi l’influx nerveux le long de l’axone.

Potentiel d'une cellule au passage de l'influx nerveux

1- Les messagers chimiques (ou neurotransmetteurs) doivent être fabriqués et emmagasinés dans le bouton synaptique (l'extrémité de l'arborisation terminale de l'axone d'un neurone).

4- Finalement, les messagers doivent être inactivés rapidement pour libérer les récepteurs et les rendre disponibles à une autre stimulation.

2- A l’arrivée de l’influx nerveux, les messagers sont relâchés dans la fente synaptique.

3-Comme des clés dans une serrure, ils sont ensuite reconnus par des récepteurs situés dans la membrane du neurone suivant. C’est l’activation de ces récepteurs qui sera à l’origine de la régénération de l’influx nerveux dans le neurone suivant.

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